Aujourd'hui : 4ème et 5ème cols. L'aubisque et le Soulor.
Le temps est couvert mais il ne pleut pas.
Au départ de Laruns, en quittant la route de la vallée d'Ossau et du Pourtalet pour 18 kms d'ascension.
Laruns disparait bientôt sous un plafond bas que nous retrouvons lors de la traversée d'Eaux Bonnes et qui mouille. Aussi, aujourd'hui, ce sont les manches longues.
L'ascension sur une très belle route se fait dans la purée avec un passage très court à 13%, juste le temps de se lever un peu sur les pédales.
Dans Gourette, nous n'avons toujours pas percé le plafond.
Ce n'est qu'après lea sortie que nous découvrons le paysage, pas vilain d'ailleurs.
Les derniers kilomètres fleurtent avec du 9%
Les derniers kilomètres sont pénibles pour AMarie qui souffre d'une mycose due aux nombreuses heures passées sur le vélo depuis une semaine. Du coup, elle essaie de passer en danseuse le plus souvent possible mais le rythme est saccadé.
Enfin le col et ses jolies statues cyclistes. Il y a même le vélo rouge Lapierre de la lanterne rouge de l'étape...
Au sommet, ce sont des ânes à poils longs qui colonisent les lieux, pas farouches, peinards.
Après presque 1200m de dénivelé, nous prenons la direction d'Argelès-Gazost pour rejoindre le Soulor à 10 kms de là.
On rajoute le kway mais celui-ci ne suffit pas. Aussi, à 3 kms du col après avoir passé le deuxième tunnel, frigorifiés, nous faisons demi tour pour regrimper les 300m de l'Aubisque dans le brouillard le plus complet.
Même les moutons ne font pas la différence entre la route et l'alpage. On atteint le col sans même s'apercevoir que l'on est au sommet. On se dépêche d'attaquer la descente craignant qu'elle ne soit bien dure.
On rajoute le kway mais celui-ci ne suffit pas. Aussi, à 3 kms du col après avoir passé le deuxième tunnel, frigorifiés, nous faisons demi tour pour regrimper les 300m de l'Aubisque dans le brouillard le plus complet.
Même les moutons ne font pas la différence entre la route et l'alpage. On atteint le col sans même s'apercevoir que l'on est au sommet. On se dépêche d'attaquer la descente craignant qu'elle ne soit bien dure.
Finallement, après 52 kms et 3h50 de vélo, nous retrouvons Laruns pas trop gelés ni mouillés mais déçus de n'avoir tenu notre objectif.